Drakkar Navire Amiral LA MORA de Guillaume Le Conquérant en 1066 1/60ème Réf 80886

Suite sur ce montage...

8/ Finitions des boucliers :

Pour positionner chaque bouclier sur les sabords de la coque, il est préférable de tracer un axe de repère sur leur face interne pour garantir au final une bonne inclinaison sur le navire.
On installe aussi à ce stade le gouvernail arrière sur son support et en bloquant le fil de guidage par un simple noeud collé.
Il est peint de 2 teintes de bois (lame et manche).





Les boucliers sont ensuite collés en place sur la coque sans difficultés.
On passe ensuite une couche fine de blanc brillant sur les parties circulaires pour préparer l'adhérence des décalques de chaque motif à positionner.
Il faut centrer chaque motif par rapport au trou central de collage des médaillons à venir par la suite.
Heureusement, Heller a prévu ces trous percés à l'avance dans les décalques, ce qui facilite les choses.





Les faces intérieures sont peintes en teinte bois (Humbrol 26) et reçoivent leurs sangles de manutention bricolées chacune avec de la bandelette de feuille d'étain courbée et collée de chaque côté à la Cyano.
Elles sont peintes en brun cuir Acajou Humbrol 133 satiné.



Ensuite, le travail consiste à finaliser la décoration de chaque bouclier avec une teinte dominante par un aplat de peinture déterminée en fonction de chaque motif.
On complète ensuite chaque pièce avec une répétition graphique et colorée des motifs généraux dans la partie ovale du bouclier pour harmoniser le tout.
Les parties en jaune vif doivent recevoir dans un premier temps une couche d'appret en teinte crème claire (Humbrol 103). Le tout est évidemment finalisé aux pinceaux fins.







On peut ensuite coller en place les petits médaillons centraux à peindre en teinte aluminium puis à patiner avec un jus transparent bronze H 55.











9/ Finitions de la coque :

Pour clore toute cette étape, on passe aux finitions de peintures et de patine de la coque.
On commence avec les 2 figures de poupe et de proue, identiques et à peindre dans un premier temps avec une couche dorée Humbrol 16... contrairement à l'époque des Vikings, la dorure existait...
Une seconde couche de patine complète ensuite les reliefs et les creux avec un passage en transparence de la teinte bronze Humbrol 55.
L'intérieur des mâchoires est en rouge vif et on peut utiliser les décalques fournis par Heller pour représenter les yeux en les positionnant correctement à l'assouplissant habituel.





Sur les boucliers un jus brun sombre aux huiles pour artistes souligne chaque médaillon métallique par capillarité, de même que les nervures de bois sur les ovales et sur le bois des faces internes.





Toute la coque extérieure et le gouvernail reçoivent aussi un jus général en brun foncé aux huiles afin de faire ressortir les planches de surfaces sous la peinture.






A suivre...

Superbe travail de peinture, bravo!

C'est très fin et ton travail de peinture pour imiter le bois est top

Joli travail Alain bravo !
Jmichel :pirat: :pirat: :pirat:

vraiment très joli ! mais je pense que les bouclier doivent traîner dans l eau ,pas grave en soit et pas un reproche juste une réflexion qui me vient a l esprit

Superbe travail 

Il y a un travail de titan sur les boucliers, splendide 

dark83000 a écrit:vraiment très joli ! mais je pense que les bouclier doivent traîner dans l eau ,pas grave en soit et pas un reproche juste une réflexion qui me vient a l esprit

Non, je ne pense pas, les pointes sont suffisamment orientées et l'eau n'arrive pas jusque là.

dark83000 a écrit:vraiment très joli ! mais je pense que les bouclier doivent traîner dans l eau ,pas grave en soit et pas un reproche juste une réflexion qui me vient a l esprit

Je trouve que cela a toujours été un problème sur les représentations modernes de ces navires : en toute logique les boucliers ne pouvaient pas être accrochés à l'extérieur des plat-bords durant la navigation, ne serait-ce pour éviter qu'ils soient emportés par les paquets de mer. Peut-être l'étaient-ils au moment d'aborder un rivage ou un navire ennemi, mais là encore, les gars devaient plutôt en avoir besoin...

D'ailleurs la broderie de Bayeux montre clairement des boucliers rangés A L'INTERIEUR des plat-bords.

Cela étant la représentation de la maquette est classique et surtout très jolie donc...

Il n'y a pas de place sur le kit pour les coller en intérieur de coque... mais j'avais bien vu cette caractéristique.

superbe boulot de barbouille 

Un bateau haut en couleur. Super travail de peinture.

On continue...

10/ Préparation du mat :

On passe à la pose du mat principal.
Avant tout, il est préférable, dans un souci de réalisme, de re sculpter les formes de la pièce de sommet trop "rectiligne" avec sa croix en retaillant par facettes grossières les axes à la pointe du cutter pour simuler du bois sommairement taillé.
Les restes éventuelles "d'épluchures" de plastique sont éliminés par dissolution à la colle fluide Tamiya.
Cette pièce est ensuite collée le long du mat principal en prenant appui sur le taquet prévu.
L'ensemble est collé en place sur le pont dans son logement mais en veillant à son alignement général par rapport à la coque durant le séchage. Attention à son orientation de collage... le trou de fixation de la vergue doit être disposé vers l'avant.









11/ Rames :

Afin de simplifier les divers problèmes de maintien des rames dans les sabords et réduire "l'envergure" du modèle sans parler de la fragilité des pièces sur les côtés, il est décidé ici de présenter toutes les rames en 2 groupes rangés et ficellés sur le pont.

On commence donc par attacher entres elles les pièces de rames en 2 groupes avec deux fils de gros calibre.
Les ensembles sont maintenus avec des points de colle fluide Tamiya pour souder les pièces entres elles par capillarité.
Chèque groupe est collé sur les bancs du pont de coque côté du navire par disposition en diagonale.
Ils reçoivent une couche de brun bois Humbrol 26 avec un jus de patine en brun foncé aux huiles pour artistes.
On en profite aussi pour teinter avec la même technique les cordages d'attaches.













12/ Mat, vergue et gréement :

On peut donc commencer le gréement du navire après la mise en place du mat principal.
Il faut tout d'abord attacher les longueurs de fils préalablement installées dans la coque en début de montage et les relier au somment du mat. Un point de colle à la Cyano Gel permet de consolider les noeuds.
La vergue est collée en place dans une position braquée pour davantage de réalisme.
Ses anneaux de gréement doivent être orientés vers l'arrière.



On procède ensuite, après séchage complet, au gréement vergue / mat en croisant les longueurs de fils dans les anneaux.
On prépare aussi les 2 sous ensembles de filins de la vergue et reliés chacun par une poulie (préalablement peintes sur grappe en bois H 26) en exagérant volontairement les longueurs de fils indiquées sur la notice... par prudence.







A suivre...

belles avancées Alain
Jmichel :pirat: :pirat: :pirat:

très bon boulot 

Tu as bien avancé, bravo!
J'avoue que l'idée de ranger les rames est assez intéressante pour réduire la place!
Je réfléchissais d'ailleurs à une présentation en diorama avec le navire échoué sur une plage, tu me renforce dans cette idée.

On continue avec quelques avancées avant quelques jours de vacances...

13/ Finitions gréements :

Pour continuer le travail du gréement général du navire, 2 fils sont ajoutés de chaque côté du bastingage en utilisant les trous de passage des rames pour enrouler 2 longueurs de fil jusqu'à la vergue et les redescendre sur l'autre côté.
On utilise pour cela 2 poulies de chaque côté... les pièces sont récupérées du rabiot d'une Santa Maria Revell dont les trous sont agrandis à la lime ronde.
Une tension de chaque section avec des pinces qui font contrepoids est nécessaire durant le séchage des points de colle de tous les noeuds d'attaches effectués.





Ensuite, les sections préparées auparavant avec les poulies des pièces Heller sont mises en place là aussi par tension des sections des extrémités de la vergue jusqu'aux crochets d'ancrage sur les bastingages arrière de la coque.
On n'oublie pas non plus les fils verticaux le long du mat et à attacher sur le centre de la vergue.
Tous les noeuds sont consolidés d'un point de Cyano.
On termine cette étape avec les attaches du gouvernail arrière en enroulant plusieurs fois du fil autour de l'axe de la pièce et en passant par les orifices de la coque à ce niveau.





Pour finir, le mat et la vergue sont peints en brun terre Humbrol 26 puis reçoivent un jus de finition en brun sombre transparent aux huiles pour artistes.
Avec cette même technique, toutes les sections de fils sont teintées par capillarité et transparence afin de casser le blanc trop clair et pas assez réaliste des mailles d'origines.

La partie haute du mat, avec sa croix, est peinte en teinte dorée additionnée d'un jus en bronze.





14/ Préparation de la voile :

On passe ensuite à la voile...
On commence le perçage du plastique à la lime ronde utilisée comme un poinçon en vue du gréement à venir de cette pièce. L'épaisseur du plastique est suffisamment épaisse et se travaille fort bien.
Pour la mise en couleur, il faut commencer avec un fond en jaune vif Humbrol 69 brillant dilué pour en faciliter le passage avec un pinceau large et doux.
Inutile ici de chercher à obtenir un rendu parfait de la peinture... il faut au contraire des effets de toile un peu délavée par endroits.





Les bandes rouges (Humbrol 153) et bleues en haut (Humbrol 89) sont passées avec 2 jus successifs en transparence légère par rapport au jaune du fond.
Le schéma de croisillons en bleu plus foncé sur la bandeau supérieur est à base de bleu H 25 très légèrement dilué et posé à main levée au pinceau doux en suivant la légère gravure Heller de la matière.







Pour la patine générale des couleurs, les zones rouges sont brossées à sec avec un brun rouille clair (H 70) et le fond jaune est "cassé" en intensité par un jus général en crème claire H 12, la brillance du jaune 69 est donc atténuée par la même occasion. Un jus brun foncé à l'huile pour artistes complète l'ensemble sur sa face convexe, notamment dans les nervures verticales en creux.



Après séchage complet, et après découpe des contours, pour renforcer le réalisme, il est ajouté un effet d'ourlets en épaisseur réalisé ici avec du Kristal Klear posé au cure dents en bois.
Ces contours obtenus en volume sont peints en terre H 26 avec un effet de tissage en trompe l'oeil au pinceau fin en ocre clair.
L'effet à distance semble suffisant...









Les motifs de ronds rouges fournis en décalques pour garnir le bandeau supérieur bleu, seront posés ultérieurement après le gréément complet de la voile.

"La couture" de cette voile peut commencer en utilisant les trous percés au préalable. Le schéma de la notice est suffisant pour se rendre compte du travail à réaliser.





A suivre...

Les couleurs de ta voile sont très belles, bravo!

joli travail !
Jmichel :pirat: :pirat: :pirat:

très chouette boulot 

Bonjour,

Un sujet des plus intéressants et vraiment mené de mains de maître.
Bravo pour le niveau de finissions et de réalisme, une petite merveille haute en couleurs.
Dommage que ce soit a une échelle bâtarde de la part de Heller ( 1/60è), car tu aurais pu y adjoindre des figurines pour encore plus de réalisme et de représentation historique.
Une belle pièce que je verrais bien dans ma bibliothèque......!   

Amicalement
Loup de fer

Bravo pour ce montage,que je n'ai pas suivi depuis le debut.
Trés bonnes explications et peinture magnifique.
Trés bon sujet.