SUD AVIATION SA 342 GAZELLE HOT Réf 80284

par **Tiger60** Mer 13 Fév 2019 - 18:06

HELLER 1/72e SA 342 M GAZELLE "hot" ref : 80284

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[size=24]HISTORIQUE

SA340 Gazelle

Présentation
Au début des années soixante, la France décida de confier à Sud Aviation (qui devint ensuite Aérospatiale, puis maintenant Eurocopter) la conception d'un nouvel hélicoptère devant remplacer les Alouette II vieillissantes. En 1967 un premier prototype, dénommé X300 et doté d'un moteur Oredon de 450chevaux prit son envol. Un an plus tard, un second appareil de test plus perfectionné fut lancé ; il disposait notamment d'un rotor principal rigide et d'un fenestron. Après une phase développement marquée par différentes difficultés techniques, la Gazelle fut commandée en 1973 par l'Aviation Légère de l'Armée de Terre (ALAT) à hauteur de 170 exemplaires. La version qui entra en service en France était la SA341F, qui a été modernisée depuis. Après cette première entrée en service, le succès à l'export de la Gazelle ne se fit pas attendre et fut à la hauteur de ceux qu'avaient connu les Alouettes II et III avant elle. En effet pas moins de 1250 appareils avaient déjà été vendus à plus d'une trentaine de pays à travers le monde en 1992. Le plus gros marché étant l'achat par l'armée de l'air britannique de 280 appareils. La Gazelle servit et sert encore pour des missions de reconaissance, d'observation, de désignation de cibles, de transport léger... mais aussi de combat antichar ou antipersonnel. Elle a de plus eu maintes fois l'occasion de faire ses preuves au combat, sous un grand nombre de drapeaux et de causes. Les Français de l'opération Daguet s'en servirent en Iraq en 1991, la Syrie l'utilisa contre Israel en 1982, le Maroc contre le front Polisario, la Yougoslavie durant la guerre civile, les Britanniques contre les Argentins lors de la guerre des Malouines, etc etc. Aujourd'hui la Gazelle est encore l'hélicoptère de combat standard de l'Armée française. Cependant malgré ses modernisations répétées, elle fait pâle figure vis à vis de ses homologues russes ou américains, notamment les Mi-24 et les Apaches. En effet il s'agit d'un hélicoptère multirole léger, pouvant emporter une charge bien moindre que ces derniers et étant beaucoup moins protégés qu'eux. C'est pourquoi la France a décidé de se doter du Tigre pour les missions de combat de moyenne et haute intensité. Mais si elle semble aujourd'hui clairement obsolète pour cette fonction, la Gazelle a tout de même encore de beaux jours devant elle en tant qu'hélicoptère d'observation et de transport léger...

Description
L'AS340 Gazelle est un hélicoptère léger pesant entre 910 (à vide) et 1800kg (charge maximum au décollage). Elle dispose d'un rotor principal à trois pales ridige en matières composites, ce qui était une grande nouveauté lors de son entrée en service, et d'un rotor arrière en "fenestron", c'est à dire encastré dans la queue de l'appareil. L'avant de l'appareil est constitué d'une large verrière, qui offre une excellente visibilité, bien qu'elle soit assez peu sécurisante pour les pilotes. Ceux ci sont assis l'un à coté de l'autre, alors que la disposition générale des pilotes d'hélicoptères de combat est l'un derrière l'autre. Depuis leur entrée en service dans l'armée française, les Gazelles ont été largement modernisées. Aujourd'hui les modèles encore utilisés sont soit des Gazelles HOT (tirant le missile antichar filoguidé HOT), soit des Gazelles Mistral (missile air/air Mistral, voir article dans la rubrique Missiles), soit des Gazelles canon (utilisant un canon de 20mm GIAT). Si elles ne sont pas à la hauteur des hélicoptères de combat modernes (AH64, Mangusta, Rooivalk...) elles peuvent néanmoins fournir un appui feu destructeur en soutien de troupes au sol dans le cadre de missions de basse ou moyenne intensité. Un autre avantage est leur facilité d'entretien comparé aux hélicoptères lourds cités plus haut, qui nécessitent une lourde logistique lors de leurs déployements.

Différentes versions de la Gazelle

1971 (16 août) : 1er vol de la SA 341 de série.
SA 341B : Destinée à l'armée de terre britannique.
Hélicoptère de combat principal de l'Army Air Corps (le WAH-64 Apache ne constituera à terme qu'une partie des forces) sous la dénomination AH Mk1.
SA 341C : Destinée à la Royal Navy britannique.
Sert à l'écolage sous la dénomination HT Mk2.
SA 341D : Destinée à la Royal Air Force britannique.
Sert à l'écolage sous la dénomination HT Mk3.
SA 341E : Destinée à l'armée britannique.
Utilisée dans des missions de liaisons et de transport de personnalités sous la dénomination HCC Mk4.
SA 341F : Destinée à l'armée de terre française.
Ces machines seront rapidement portées au standard F2 (voir caractéristiques techniques dans le tableau) qui voit des modifications au niveau du Fenestron et de la dérive, de la tête rotor et l'implantation de la version C2 de la turbine qui portent la masse maximale à 1 900 kg. L'Aviation Légère de l'Armée de Terre (ALAT) française l'utilise sous trois formes : deux versions « lisses », sans armement ni lunette pour la liaison, le transport de personnalités et en école et avec lunette pour la reconnaissance sur le champ de bataille ainsi qu'une version armée du canon Giat de 20 mm en sabord droit qui ne compte que deux places, l'arrière étant occupé par le caisson de 240 obus.
SA 341G : Version civile de la SA 341F.
Équipée d'un Astazou III A de 590 CV.
SA 341H : Destinée à l'armée yougoslave.
Fabriquée sous licence par la firme yougoslave Soko.
version rallongée de la SA 341.
Destinée au marché civil. De l'ordre de 20 cm rajoutés au niveau des places arrières (portillons arrières plus long). Construite à quelques exemplaires.
1973 (11 mai) : 1er vol de la SA 342.
Masse maximale : 1 900kg.
SA 342J : Version civile.
Équipée d'un Astazou XIV H de 870 CV.
SA 342K : Destinée à l'armée koweïtienne.
SA 341 re-motorisée avec l'Astazou XIV H.
SA 342L : Version militaire de la SA 342J.
Fabriquée sous licence par la firme yougoslave Soko ainsi que par le constructeur anglo-égyptien Arab British Helicopter Company (ABHCo).
SA 342M : Destinée à l'ALAT.
Équipée de l'Astazou XIV M et de missiles anti-chars HOT. Depuis 2000, avec le retrait progressif des SA 341F2 et la réduction du nombre total d'hélicoptères, certaines SA 342M sont désarmées pour remplacer les premières dans les missions de liaison et de transport de personnalités.
1990 : Chantier coupe-câble.
En France, modification de tous les appareils de l'ALAT avec retrait du dispositif Homing (longues et fines antennes sur le nez de l'hélicoptère permettant le positionnement par rapport à une station émettrice au sol) et mise en place du système coupe-câble (équerres métalliques au-dessus et en-dessous de la cellule, à l'avant) qui permet la section des câbles électriques en cas de heurt.
1990 : SA 342L1.
Livraison à l'ALAT de ces appareils qui sont des SA 342M à l'avionique légèrement modifiée (déjà au standard des jumelles de vision nocturne et avec un intérieur cabine noir), temporairement « lisses », sans armement.
1990 - 1991 : Gazelle Celtic.
Utilisation par l'ALAT lors de la guerre du Golfe de quelques Gazelle équipées de missiles anti-aériens, ancêtres des Gazelle Mistral.
milieu des années 1990 : Mise au standard JVN.
En France, légère modification de l'avionique de toutes les Gazelle, peinture noire de l'intérieur de la cabine, installation d'un éclairage ultra-violet et de feux de formations bas niveaux pour s'adapter aux besoins de l'utilisation des jumelles de vision nocturne à intensification de lumière.
1996 : Gazelle Mistral.
En France, modification des SA 342L1 qui deviennent une version anti-aérienne armée de quatre missiles Mistral à guidage thermique dans leur nouvelle version Air-Air Très Courte Portée (AATCP). Masse maximale : 1 900 kg à 2 100 kg (avec un suivi du TLV entre 2 000 et 2 100 kg)
vers 1998 : Gazelle Viviane.
SA 342M HOT modifiée pour recevoir une autre lunette/viseur qui rassemble en un seul équipement une caméra thermique, optique et un télémètre laser permettant l'observation et le tir de jour ou de nuit et par tous les temps. Ce système, plus lourd que le viseur standard et toujours placé au-dessus du chef de bord, a nécessité le renforcement de la cellule par un arceau ainsi que le remplacement des pales d'origine par celles de l'Écureuil. La masse maximale a aussi été revue à la hausse[/size]

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[size=18]Description A.L.A.T[/size]

Régiments et écoles composant l'aviation légère de l'armée de Terre :

Le 1er régiment d'hélicoptères de combat (1er RHC) de Phalsbourg ;
Le 3e régiment d'hélicoptères de combat (3e RHC) d' Étain ;
Le 5e régiment d'hélicoptères de combat (5e RHC) de Pau ;
Le 4e régiment d'hélicoptères des forces spéciales (4e RHFS) de Pau ;
Le 9e bataillon de soutien aéromobile (9e BSAM) de Montauban ;
École de l'aviation légère de l'armée de Terre (EALAT) de Dax et de Le Cannet des Maures.

Montage de la maquette en trois tons OTAN et code de la boite = CYA du 1er rhc

essaie à blanc , le cockpit a été peint en noir 33 et bleu 27 pour les sièges les pales sont en 102 et 27 rotor....avec ajout de lest en dessous et sur le devant du pit...

Montage simple pour refaire la CYA que j'avais offert...

à bientôt

LV