LeO.451 Flottille 4F 1942 Réf 80389

Merci Laurent.;)
Cela fait partie des bonnes choses du forum.

Derniers travaux.
le collage des deux petites consoles d’instruments se trouvant de part et d’autre de la verrière du cockpit.

L’opération a été faite avec du médium, une résine acrylique employée pour la préparation de peinture et qui a l’avantage de devenir translucide en sêchant.


Sur ces consoles se trouvaient les jaugeurs des réservoirs de carburant et, très important sur cet avion, les jauges des nourrices d’huile, les moteurs Gnome & Rhône 14N en plus d’avoir la réputation d’être peu fiables, étaient très gloutons en huile, ils étaient donnés pour consommer 4 à 7 litres/h mais en pratique, celà avoisinait voire dépassait les 16 litres/h et de nouvelles nourrices plus grosses, furent montées pour pallier à ce problème qui pouvait impacter la durée des vols.

J’ai également refait la planche d’instruments du chef de bord.

A gauche, celle fournie dans le kit.

Mise en place.


Puis collage des vitrages.

Pas de soucis particulier, sauf pour le petit fenestron au dessus du poste du chef de bord, qui nécéssite un petit calage pour affleurer convenablement, de plus il est un peu court en longueur et il faut combler l’espace qui résulte de ce petit défaut d’ajustage.

S’en suivra un dernier ponçage/polissage des vitrages de façon à les intégrer parfaitement sur le fuselage et a également améliorer leur finition.

Pour les petits hublots sur le côté tribord, il semble que les 2 plus bas servent de prise de main. Le dernier ne serait même pas vitré mais tôlé. (il suffirait alors d'y penser lors de la peinture.)

Au moins un certain nombre de LeO avait un vitrage sur le dessus


 

Il figure sur le plan Docavia, même s'il n'est peut-être pas précisément placé. Excuse je ne l'avais pas étudié plus tôt. Mais ce n'est peut-être pas trop tard si tu penses que  le LeO de la flottille l'avait.

A+

superbe boulot il va être magnifique 

Merci Denis, j’espère que le résultat va être à la hauteur de mes espérances, c’est bien parti, mais il y a encore beaucoup de travail à faire, et pas des plus facile pour y parvenir.

Bonsoir Wildcat, il y a une discussion sur Master traitant ce point de détail: http://www.master194.com/forum/viewtopic.php?f=3&t=102069&hilit=LeO .
Apparemment, et d’après ce que j’ai compris, tous les hublots s’ouvrent, ou plutôt s’ouvraient pour se transformer en prises de main, on y voit notamment une photo ou le bas de tous les hublots sont salis/patinés de la même façon, laissant l’impression de cette utilisation, le dernier est effectivement plein comme tu le signales, ce qui est assez logique vu son implantation à l’aplomb de l’affut du canon (je l’ai peint de l’intérieur)

Reste ce hublot zénithal, il est plus ou moins visible suivant les photos, je ne pense pas qu’il soit trop tard pour le faire, j’espère seulement que l’usinage pour ouvrir le fuselage ne va pas venir polluer les vitrages.

Merci pour ton intervention.;)

Oui , c'est vraiment bien parti...

A propos tu es plutôt Pinceau ou Aéro.

Bonjour Wildcat, j’utilise l’aérographe principalement pour l’exécution des camouflages, mais je vais également employer la bombe TS-30 Tamiya pour la sous couche métallique, c’est un très bon apprêt également.

Travail absolument remarquable. J'adore tes pneus.

Absent depuis un moment, tu as très bien avancé et j'admire ton travail dans les détails :D :D :D 

Alain

bonjour Merci Paul, merci Alain.;)

Ponçage des vitrages pour les intégrer au mieux sur le fuselage.

J’utilise une gamme simple, Micromesh 3600/6000/8000, compound fine & finish.






Suppression d’un appendice sur les fuseaux moteurs.

Je ne les ai vus sur aucune photo, j’ai préféré les retirer.

Et regravure des zones sinistrées.

Un détail que j’ai bien failli zapper, il est imperceptible voire invisible sur la plupart des photos qui prennent l’avion vu de dessus, mais une des rares photos de l’intérieur le montre sans l’ombre d’un doute, c’est le hublot zénithal.
Le plan sur le Docavia le montre centré sur l’axe avion, la photo le montre désaxé sur la droite.

Vu l’état d’avancement je me suis tâté pour le reproduire en peinture...

J’ai opté pour le plastique transparent, c’est plus réaliste, 2x2mm de côté cela reste faisable.

Le hublot a été repoli ainsi que ceux situés sur le côté droit du fuselage, les obturateurs des 4 points de levage sur les cadres principaux, ont été gravés.

Merci Wildcat I. ;)


Reprise de la gravure de la soute à bombes principale je l’ai gravée trop longue en suivant la gravure d’origine.
Gravage à une meilleure dimension et rebouchage avec de l’étiré.


Et ponçage léger lorsque c’est sec.


Reprise des entrées d’air sur les capots moteurs.

Les capots Mercier avaient l’avantage de procurer un bon refroidissement du moteur et d’avoir un très bon rendement du point de vue aérodynamique.
La régulation de la température était assurée par le déplacement de l’anneau frontal et tout un réseau de chicanes qui amenaient l’air frais jusque derrière les cylindres.
L’envers de la médaille était un mauvais accès au moteur pour les opérations courantes d’entretien, et un réglage complexe du système de régulation d’air.
Enfin, le remplacement en urgence d’un moteur demandait 10 jours à une équipe de 6 mécaniciens aguerris, ces capots étaient peu appréciés des équipes de maintenance au sol, qui avaient déjà fort à faire avec les moteurs.

salur bravo superbe boulot 

C'est un fantastique montage, je ne sais pas si j'aurai le courage de faire un pas-à-pas du montage du même kit un jour, sincèrement je ne crois pas, n'étant pas aussi doué

Toujours un plaisir à te suivre ...   :D

Merci Denis, merci Jacques.

Merci Serge, au vu de ce que tu nous à montré jusqu’à présent je pense que le LeO est à ta portée.
Un montage comme celui-ci ne comporte pas de difficulté particulière, la base est saine, le kit en lui même se monte bien, il n’y a pas à batailler avec.
Je n’ai pas fait de correction sur les formes de la maquette, je ne les ai pas recherchées du reste, des plans ont été établis dans les années 80 mais il n’est pas certain qu’ils soient exacts, et les plans constructeur sont devenus inaccessible quand ils n’ont pas simplement disparus, difficile donc de faire la part du faux et du vrai vu qu’aucun appareil a survécu.

Quoi qu’il en soit le modèle qu’a pondu Heller il y a cinquante ans, pour l’avoir sous les yeux assemblé, ne semble pas comporter d’erreur flagrante si on le compare aux photos dont on dispose facilement aujourd’hui sur internet, il ressemble assez bien à un LeO 451, ce qui peut choquer le plus si l’on se contente du sorti de boîte, ce sont les roues pas assez larges, le dièdre peut être pas assez prononcé, et dans une moindre mesure l’interieur aménagé de façon fantaisiste assez peu visible il est vrai, mais au moins il y a quelque chose, ce qui était assez rare à l’époque de sa parution.

On a une certaine quantité de travail pour remettre le kit à niveau, qui variera selon les critères que l’on s’est fixé, mais c’est standard sur un kit de cet âge et la documentation n’est pas si rare.


Je crois que ce kit souffre d’une réputation sulfureuse assez injustifiée, c’est juste un kit ancien qui heureusement a le mérite d’exister car il est encore à ce jour inédit et il ne manque pas de qualités quoi qu’on en dise.

Le plus dur avec une telle réputation est de se lancer d’après ce que j’ai pu comprendre. ;)

Et merci à tous ceux qui suivent silencieusement. ;)

:shock: Bien vue pour l'appendice sur le fuseau moteur ...
C'est vrai qu'il ne figure sur aucun plan, que l'on ne voie rien qui y ressemble vraiment sur les photos., bien que parfois sur certain moteur décapoté on semble voir un léger renflement 


En tout cas rien qui ne semble justifier un relief aussi marqué que sur la maquette d'origine.
sur tous les montages que j'ai pu voir de ce LeO personne ne l'avait supprimé sauf dans Bataille Aérienne



Visiblement remplacé par deux petits "tuyaux", mais rien dans le texte de l'article ne le précise.

A noter les maquettes POMK au 1/48 n'ont aucune protubérance.

C'est donc très bien vu

Merci Wildcat.
Difficile de savoir ce qu’il pouvait bien y avoir à la place de ce bossage, sur certaines photo on aperçoit ce qui ressemble à un tuyau, sur d’autres il semble y en avoir deux et encore sur d’autres rien.
Cela va faire l’objet d’une recherche tiens.
Une après-midi à chercher pour 10 secondes de travail...8)

En tout cas pas de bossage à la façon Heller, sur aucune photo.

Je serais curieux de savoir d’ailleurs comment il ont fait à l’époque pour concevoir cette maquette chez Heller, j’ai cru comprendre sur certains échanges, qu’une certaine documentation constructeur était encore accessible à cette époque et qu’elle aurait disparu par la suite...

Quoi qu’il en soit POMK bien des années plus tard n’a apparemment pas fait mieux du point de vue exactitude.

Je partage les même interrogations et même conclusions.

Wildcat, j’ai reçu ton courrier.
Merci. ;)

Je suis revenu sur la roulette de queue, ce que j’avais fait précédemment ne me convenant pas, car pas solide et pas conforme.

Reprise de la fourche, fabrication d’une nouvelle jambe a axe déporté et munie du piston de l’amortisseur.


L’ensemble monté.

C’est un peu mieux comme cela.

Les dérives, en haut les modèles 1939, en bas celles agrandies de 1940.
Les dérives ont été reprises au niveau des jonctions entre parties fixes et mobiles, pas assez prononcées.

C’est encore un peu brut de décoffrage.
Les dérives sur cet avion ont posé immédiatement des problèmes dans la phase de décollage, elles étaient totalement inefficaces lorsque l’appareil en position mi-cabré lors de la prise de vitesse.

Le problème était dû à leur positionnement situé dans l’axe des moteurs, le sillage d’air provoqué par les hélices et les trains d’atterrissages venait perturber considérablement l’action des dérives au point que l’avion était incontrôlable pendant le décollage, l’avion pouvait partir ainsi en embardée et si c’etait le cas toute action de correction de l’alignement était impossible, les conséquences étaient tragiques chargé de carburant et de bombes, l’avion finissant souvent en cheval de bois.

De nombreux accident se produisirent et l’avion fut rapidement réputé dangereux.
Le constructeur connaissant dès le début le défaut, mit alors au point rapidement d’autres dérives en 1939  mais il fallut attendre l’armistice pour que les avions en service fussent presque tous modifiés à partir de septembre 1940.
En attendant que les nouvelles dérives soient montées, une procédure de décollage fut mise au point pour pallier en partie au problème et réduire le nombre d’accident.

C’était la méthode Lecarme, nom du pilote d’essai chez Lioré qui l’avait mise au point.
Le but était que l’avion ne se retrouve pas en position mi-cabré, dans un premier temps il fallait maintenir la roulette de queue plaquée au sol en tirant au maximum le manche , lorsque la vitesse était suffisante il fallait pousser le manche à fond et le maintenir, les dérives se retrouvaient ainsi  au dessus du sillage parasite, la vitesse de décollage atteinte le pilote tirait le manche vers lui pour décoller normalement.

Malgré tout, le chef de bord gardait toujours l’habitude de prendre place à côté du pilote lors du décollage, car on n’etait pas à l’abris d’une panne moteur à ce moment là, le résultat dans ce cas était aussi désastreux.

Une partie des avions ne fut pas modifée en 1940, ceux de l’aéronavale qui étaient en stockage, ne le furent qu’en février-mars 1942.
J’ai donc le choix pour monter les deux modèles de dérives pour la décoration retenue.
Il est à noter que durant les opérations de changement de dérives au sein de l’Aéronavale, on effectua également le montage des deux MAC34 sur le canon HS404, la peinture des insignes d’unité (peut être l’explication de leur absence sur la planche de décals) et certains avions furent équipés d’un viseur permettant le bombardement sur cibles mobiles.

Le LeO 451 connut 5 modèles de dérives.

Gravage des capotages de la MAC34.

Mitrailleuse opérée par le pilote, cette défense avant fut rapidement jugée insuffisante, et en novembre 1939 l’état major demanda qu’elle fut doublée, en même temps que celle de la cuve ventrale et le nombre de chargeurs pour le canon.
Un délai trop important de mise en œuvre de la modification, puis ensuite une priorité donnée au Dewoitine 520 pour la fourniture des armes, firent que cet arme restât en l’etat jusqu’a la fin de la carrière militaire de l’appareil.

Quel travail! Je suis admiratif :D

salut toujours aussi pointu sur les détail 

Merci Siaba et Denis.

Je suis pris dans une spirale infernale, par laquelle je serai susceptible de regretter de n’avoir pas amélioré ce qui peut l’être dans le cadre de mes compétences, de la documentation et le peu de matériel dont je dispose.:D

Mais j’en vois la fin.:D

Un peu de mastic pour corriger l’ajustage de la cuve, le masquage des verrières et on pourra commencer la peinture.

C'est un excellent travail, tout comme la recherche de documentation est assez extraordinaire, un grand bravo

Merci Jacques, on peut aller encore plus loin dans le détail, comme on peut le voir sur le montage en cours d’un ukrainien que tu as certainement dû voir sur Master, un fantastique travail de détaillage.
Je me suis contenté de n’améliorer que ce qui se voit ou peut se voir, et la plupart des caractéristiques extérieures connues, suffisamment visibles et non reproduites sur le kit, mais pas toutes.

Merci Serge, il y a des sujets pour lesquels le montage d’une maquette se transforme en une sorte d’enquête, pour la recherche du détail, toute aussi intéressante que le montage lui même et qui prends énormément de temps, peut-être plus que le montage lui même, c’est le cas du LeO45 qui a disparu de la surface de la Terre, et pour lequel il n’existe heureusement que ce kit ancien au 1/72.
Lorsque l’on ajoute à tout cela le partage d’info entre membres, l’aventure devient passionnante.

Petite suite avec les feux de position.
Sur les saumons d’ailes.

Usinage et collage d’une pièce taillée à partir de l’un des vitrages du kit inutilisé.

Puis ponçage et polissage au Micromesh.


Le feu arrière.

Réalisé en étiré transparent et mis en place dans un petit perçage pour plus de solidité.

Je crois qu’il y en avait un autre sur et sous le fuselage, mais je n’ai pas encore enquêté pour savoir où ils se trouvaient.

salut toujours un régal a suivre